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Carillon de couleurs...
--> ...ou la fuite des masques.

 Moment de calme...
Voila qui devient de plus en plus rare.
Mes jours sont ensoleillés par la grace que le ciel me fait chaque jour de laisser les femmes être belles et mes nuits chaudes et pleines du désir de qui m'accompagne.
Les traditionnelles 24 heures de la journée ne suffisent plus à épancher ma joie de vivre et mon gout pour cette Nature car, lorsque la musique germe en mon esprit, c'est la Valse qui recommence et les couleurs qui s'affolent.

 Il est donc si loin le temps où je pouvais écrire tous les soirs sans considérablement réduire mon sommeil... Il faut croire.
Tout occupé à m'enivrer de ce monde, chaque moment de sommeil semble être autant de temps perdu face à la vie. J'enrage de n'être qu'un animal dépendant de ce corps que pourtant je chéris tant.
Sentir, manger, boire, dormir... autant d'activités en soi très agréables si elles ne deviennent pas une contraintes. Le malheur de l'Homme est qu'il tend sans cesse à s'élever au dessus de considérations métaphysiques alors que son problème le plus récurrent est la subsistance de cette carcasse de chair.
 La fatigue est grande, je l'avoue. Un petit somme me permettra de me préparer au marathon de demain : Valentina, Ora, Djalane et Steph... une palette d'une grande beauté.
 
Pourvu que le soleil ne m'oublie pas.
J'aurai probablement besoin de son énergie demain. J'avoue que je ne comprends toujours pas comment un pareil emploi du temps m'échois.

 Cela faisait quelques semaines que je n'avais eu de nouvelles de Valentina.
La délicate italienne avait été portée disparue laissant sur mon tableau une ombre incolore que je supportais difficilement, tant son élégance et sa fraicheur m'avaient conquis. Elle apparut en bordeau, par les bienfaits du soleil, et sa voix avait la même couleur chaude qu'à l'accoutumé. Il ne me fallut pas deux minutes de ce bain de regard auquel je m'adonnais dans le bassin brun-vert  de chacun de ses yeux pour devenir fou. Son sourire, sa peau, sa bouche... toute cette peinture emporta mon esprit en des lieux où seul l'envie pulsionnelle d'un corps peut nous transporter.
L'envie d'elle avait une couleur vive, violente, aveuglante.
Elle était pressée -elle allait partir- lorsque dans un éclair je ne pus me retenir de lui prendre la main et la hanche afin de lui poser un baiser dans le cou. Un cou couleur soleil au gout de raisin gorgé de lumière; un cou qui invite à tant de délice que je dus me faire violence pour résister à la mélodie qui montait dans un recoin de mon esprit.
Lorsque je posai à nouveau mon regard sur le sien, je n'y vis que des couleurs consentantes. Tout la gaieté d'Italie semblait avoir été emprisonnée sur ses lèvres pour m'offrir le sourire qu'elle eut la délicatesse de me faire.
Elle doit partir :
- Je t'appelle tout à l'heure, susurra-t-elle.

Je ne sus repondre que par une nouvelle pression sur son corps, imperceptible pour les regards alentours car mes mains se baladaient sous sa veste, mais elles s'appretaient à connaitre son dos, 
-ses reins, ses fesses - lorsqu'elle me glissa un baiser couleur coquine avant de détaler. Sa musique est celle de mes vacances et sa couleur, celle du soleil.
Valentina rayonne de toutes parts : c'est l'unique hommage que je sois capable de lui faire...

 Ora, ma douce Ora...
La jeune femme qui me semblait si lointaine il y a de cela deux semaines a bien changée.
Femme pleine de tendresse, elle n'en est pas moins d'une grande intelligence. Cela, bien évidemment, ne prémunit aucunement contre les attaques au coeur.
Elle semble petit à petit vouloir nous inscrire dans une continuité qui ne s'accordera guère avec la Valse. Je n'ai que faire d'un feu constant : je veux un brasier, un incendie insantané et dévastateur, un feu d'artifices. Nous ne cessons d'avoir envie l'un de l'autre en tout moment ou en toute occasion. Chaque parole, chaque geste est un prétexte à une caresse, un baiser ou une étreinte...

 Autre femme, autre couleur.
Djalane...
Ce sont une série de surprises qui m'ont guidées au lit de Djalane. Cette jeune barmeid au corps plein et formé a des airs de grandes dames qui tétanisent la plupart de ses clients.
Il fallut que nous lisions un livre du même auteur pour qu'elle m'adresse la parole. Dès le moment où la conversation s'engagea, elle prit place en face de moi délaissant quelque peu ses clients au dépend de son collègue de travail. Une conversation d'une heure nous amena à nous revoir le soir même après son boulot.
 Cette marocaine de 22 ans se sent aussi à l'aise avec des vêtements que nue à la lumière du soleil qui traverse ses rideaux et l'entoure d'un halo oranger. 
Je n'aurais pu imaginer fusion plus animale que celle qui nous emporta durant la nuit que nous passames ensemble. Comme toujours, des images floues me reviennent en mémoire mais ce sont surtout le gout pêche-oranger de ses seins; la tonalité orientale de sa voix au moment crucial et le plaisir dans son regard qui semblait repondre aux "mercis" du mien qui ressurgissent lorsque je crois sentir son parfum.  
 Elle dit ne pas vouloir s'embêter d'une histoire d'amour : elle a un "copain"
.
Je peux le concevoir... 

 Elles ont souvent un "copain", la fortune du mot suffit à qualifier le personnage.
Stephanie se montre de moins en moins prudente face au sien. J'étais en pleine conversation avec lui lorsque je reçus un sms de sa part me disant à quel point elle avait hâte de me rejoindre. Elle aime jouer, elle aime le Soleil et c'est ce qui nous rapproche.
Je la désire et elle me fascine sans cesse plus.

 Le temps me manque et les forces aussi.
Je reprendrai des forces cette nuit...

                                                                        ...pour achever mon recit.

Ecrit par L'Homme de Couleurs, le Vendredi 26 Mars 2004, 03:08 dans la rubrique Couleurs désirs ( Don Juan en couleurs).